• Le samedi 19 juillet 2008, j'ai eu le très grand plaisir, la très grande joie, le très grand bonheur, (le très grand honneur même) de recevoir dans ma Bretagne natale (la Côte de Granit Rose) mes amies Fantomette et Sharon.

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    Après avoir fait connaissance "en vrai", et un petit repas aux "Zéphyrs II", nous avons parcouru un petit bout de mon "chemin des douaniers", de l'abri du bateau de sauvetage jusqu'à la plage St Guirec.

    Perros, ville fleurie, a planté dans ses bacs, une fleur que je n'avais jamais vue.

    Alors, pour Fantomette et Sharon, clic-clac, merci mon appareil photo !

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    Il s'agit de la fleur orange avec un coeur noir. Les feuilles sont légèrement velues.

    Est-ce une nouvelle race de pétunias ?
    Je pose la question par mêêêêêle aux Services techniques de la ville, et j'attends toujours la réponse !

    Mais, la curieuse Sharon a la fleur dans l'oeil... et au cours d'un vagabondage en jardinerie, elle a consulté un catalogue et YOUPI, a trouvé le nom de cette fleur "THUMBERGIA ALATA", ou "Suzanne aux yeux noirs", ou encore "Sourire de Zanzibar".

    Faire un clin d'oeil, Image Hosted by ImageShack.us
    Avoir l'oeil,
    Ouvrir l'oeil,
    Faire les yeux doux,
    Ne pas fermer l'oeil de la nuit, 
    Bon pied, bon oeil,
    Coûter les yeux de la tête,
    A l'oeil,
    Se regarder droit dans les yeux
    Avoir les yeux plus gros que le ventre,
    N'avoir plus que ses yeux pour pleurer,
    Avoir des yeux de lynx, de chat,
    Jeter de la poudre aux yeux...

    J'en passe...

     


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  • Cela peut paraître long à réaliser,
    MAIS NON,
    je suis UNE INCORRIGIBLE BAVARDE...



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    Une papillote...
    Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une papillote ?
    Qu'y voit-on quand elle est fermée ?
    On y voit la nuit en rond...
    On y voit mille soleils...
    On y voit briller la mer...
    On y voit des écoliers
    Qui dévorent leurs tabliers...

    Une papillote...
     
    Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une papillote ?
    Qu'est-ce qu'on y voit quand elle est ouverte ?
    On n'a pas le temps d'y voir,
    On la croque et puis bonsoir...

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    INGREDIENTS POUR 4 PAPILLOTES
    3 belles courgettes, je les coupe en fines rondelles et je les "précuicuis 10 mn à la vapeur au CroHonde",

    4 tomates tranchées,

    4 filets de saumon, sans peau et sans arêtes de préférence (mais j'ai une pince à épiler spéciale poissons...).

    Cette fois, j'ai utilisé des feuilles de filo (non, pas des copies de philo !)

    3 feuilles superposées par papillote.

    Et en avant
    Une ration de courgettes précuites, graines de fenouil et un peu de sel.

    La tomate "allongée"

    Et bien sûr, le poisson.

    Sel, poivre, aneth,
    (Quelques champignons émincés ! J'y ai pensé après...
    )

    J'emballe dans les feuilles de filo, je ferme bien (l'odeur du saumon adôôôre se répandre dans la maison). J'humidifie un peu le dessus et hop, au four. (les "pros" mettent du jaune d'oeuf)

    Combien de temps ? à l'oeil... quand les papillotes deviennent dorées. Le poisson n'a pas besoin d'être archi-cuicui.

    Les feuilles de filo "détrempent" vite, donc je prépare les papillotes directement sur la grille qui ira au four (grille avec feuille de téflon ou papier sulfurisé).

    Pour éviter de trop "détremper", on peut inverser la pyramide, et mettre : le poisson, la tomate, les courgettes, les champignons, etc...


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    Les feuilles de Filo de chez *CroustiBiPPPPPP* se trouvent au rayon frais des pâtes sablées, brisées, feuilletées, froissées... là où il y a aussi les feuilles de brick (et de broc) !

    J'utilise aussi les feuilles de brick pour "papilloter"...


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  • La photo ci-dessus a été prise et "trafiquée" honteusement par ma modeste personne ! J'ai à peine honte...

    Les traditions se perdent un peu, mais autrefois... pratiquement chaque paroisse avait son "pardon", c'est-à-dire fêtait "en grandes pompes" le saint ou la sainte à qui était dédiée l'église ou la chapelle. C'était pour demander "pardon" pour les fautes commises pendant l'année ? Le jour de la fête du Saint Patron ou de la Sainte Patronne, il y avait une "Grand'Messe" chantée, et ensuite procession avec sortie des statues et des bannières.

    Après, c'était la fête "païenne", avec souvent des manèges, bal public et... les crêpes !

    Des "pardons" célèbres subsistent encore. Chez nous, par exemple, le 15 août, à La Clarté... Mais un jour, je vous raconterai, si vous êtes sages...

    RECETTE DES CRÊPES DE PARDON

    Heu... j'ose à peine vous la transmettre... Pas calorique du tout, la recette d'Yvonne.

    500 g de farine
    1 douzaine d'oeufs
    125 g de sucre
    1 paquet de sucre vanillé
    1/2 à 3/4 de litre de lait   (vérifier l'onctuosité de la pâte régulièrement, entre 1/2 et 3/4)

    Et régalez-vous avec les bonnes "krampouezh", amis "kramoueshour" (amateurs de crêpes)...

    Et chantons ensemble...

    Quand on fait des crêpes chez nous
    Ma mère vous invite
    Quand on fait des crêpes chez nous
    Ma Mère vous invite tous !
    Une pour toi, une pour moi,
    Une pour mon p'tit frère François
    Une pour toi, une pour moi,
    Une pour tous les trois...

    Je connais la comptine ! Vous m'entendez chanter ? Mais non, je ne vais pas faire pleuvoir...


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  • BON ANNIVERSAIRE "MA COUSINE"... 

    ELLE A CENT TROIS ANS... (5 février 1905)
    et toutes ses dents
    "Bécassine"
    Une comédie de Pierre Caron
    avec
    Alice Tissot, Daniel Clerice, Max Dearly, Paulette Dubost
    Film français - 1939 - 1h31
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    Bécassine, une petite paysanne bretonne est cuisinière chez Madame de Grand Air. Un jour, elle est accusée du vol des bijoux des invités de sa patronne. Le coupable est arrêté et la fille de la maison peut épouser son fiancé. Le mariage plaît à Bécassine et elle se cherche un fiancé.

    Le film Bécassine a été réalisé par
    Pierre Caron en 1939 d'après les albums de Joseph Pinchon.

    Le personnage de Bécassine a été créé en 1905 par Joseph Pinchon et ses aventures publiées dans le magazine pour fillettes La Semaine de Suzette.

    Le film est sorti en juin 1939 et fut l'objet d'une indignation générale des Bretons car ils estimaient que ce film « déshonore la Bretagne ». À la Chambre, un député du département du Finistère s'indigna : « Ce sont les enfants de Bécassine qui se sont fait tuer en 14. Et certes ce n'était pas une parisienne de vos salons, mes chers collègues, mais une paysanne. »                                                            (document internet)


    Le film (ou des séquences du film) a été tourné à Perros-Guirec, mais les habitants n'étaient pas très heureux, car les Bretons (de l'époque) n'aiment pas que l'on se moque d'eux. Bécassine apparaissait comme une caricature très négative de "chez nous".


    Bon, j'étais toute petite, petite, petite, et ceci est de "tradition orale"... (je parle du film, pas de 1905...)

     

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    Voici les "bécassines du marais"...


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  • POULET DES MOINES


    Ingrédients pour 6 personnes  
    1 poulet (ou cuisses, ou blancs)
    100 g de crème fraîche
    1/2 litre de vin blanc
    1 verre à liqueur de cognac
    150 g de gruyère râpé
    1 cuillère à soupe de moutarde forte
    paprika poivré (fort)
    chapelure
     
    Déroulement des opérations…
    - découper le poulet en morceau
    - les faire dorer dans une poêle ou sauteuse
    - les mettre dans une cocotte
    - saupoudrer fortement de paprika
    - saler - poivrer
    - ajouter le cognac et faire flamber (opération facultative)
    Retirer les morceaux de poulet de la cocotte

    Dans cette cocotte, mettre
    :
    - le vin blanc
    - la moutarde
    - la moitié du râpé
    - la crème fraîche

    "Touiller"
    et rajouter le poulet
    Cuisson : 3/4 d ’heure avec couvercle, à feu moyen/doux
    ***Au moment de servir, mettre l’ensemble de la préparation dans un plat allant au four
    Saupoudrer le plat du reste de râpé et de chapelure
    Enfourner quelques minutes pour gratiner la surface
    SERVIR AVEC DU RIZ BLANC

    (les gourmands mettent plus de gruyère et plus de crème fraîche…)


    *** Ce qui est assez *chouette* avec cette recette, c'est que vous pouvez la préparer la veille. Au dernier moment, mettre le râpé, la chapelure et passer au four. Et s'il y a des restes, comme dit l'autre, "plus c'est réchauffé, meilleur c'est "!


    Cette recette, je l'ai récupérée dans *mon* lycée, au temps où les collègues prenaient un petit café ensemble, prenaient le temps de se parler et d'échanger, même des recettes de cuisine... C'était au siècle dernier, dans les années 77/78 ?

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